L’ exposition de l’atelier dessin du CLEP, qui retrace le travail des 60 élèves, s’est déroulée cette année à la chapelle des salles Saint Nicolas du 09 au 17 décembre 2017, sous le signe du regard.
Le vernissage, que Monsieur Philippe Marini a honoré de sa présence, s’est déroulé parmi de nombreux visiteurs, qui emplissaient les deux belles salles de bois sculpté.
Cet atelier voit s’accroître le nombre de ses élèves, enfants de 8 à 15 ans et adultes, de 45 à 60 personnes cette année.
Comme le décrit si bien la professeure Nathalie Troxler:
« Qu’est-ce que l’apprentissage du dessin? Ce n’est pas uniquement avoir plus ou moins d’aptitude, par exemple de l’habileté, de la patience, ou simplement un don, mais l’essentiel c’est l’importance du regard et de la vision portés »
Alors « que voir ou comment voir » ?
« Ce sont les yeux qui font le travail, la main suit. Il n’y a pas de séparation entre l’instant où l’élève regarde et le moment où il dessine. Il s’agit d’un même mouvement, regarder chaque chose comme si on la découvre pour la première fois. »
L’élève est libre de son inspiration ou de copier un tableau ou une photo, ainsi que du choix de sa technique d’expression, du dessin au crayon, au fusain ou à l’encre, à la peinture à la gouache ou l’aquarelle.
Nathalie Troxler se réjouit « d’accompagner l’épanouissement de l’univers personnel que chacun détient en soi ». Elle permet à ses élèves de « dépasser ce qu’ils pensent de leurs propres limites« .
Quel professionnalisme!
Nous avons pu ainsi admirer de nombreux visages d’enfants, tristes ou joyeux, décrits avec précision ou stylisés, donnant ainsi libre cours à notre propre évocation,
Ainsi que des essais de reproductions de tableaux de peintres célèbres: un autoportrait de Van Gogh, une plage d’Eugène Boudin, des portraits et détails d’œuvres de Giotto.
« C’est en regardant longtemps quelque chose que l’on peut, à l’image des grands maîtres, la connaître et la comprendre »
Un grand merci à tout ce qu’apporte Nathalie à ses élèves passionnés, certains fidèles depuis une trentaine d’années.
A nous maintenant d’ouvrir les yeux !
